« L’Environnement urbain renvoie à un domaine d’études qui puise aux deux grandes épistémologies scientifiques, les sciences sociales et celles de la nature, sans être entièrement rattaché à l’une ou à l’autre. S’il est plus près des sciences sociales en raison de la référence des chercheurs qui l’utilisent pour comprendre les actions et les pratiques sociales appliquées au domaine urbain, il concerne des domaines qui sont encore l’air, l’eau, le sol, le climat, la végétation ou la vie animale. Son champ d’application est toutefois résolument celui de la société comprise à l’intérieur d’un espace reconnu par la densité de son aménagement et l’intensité des interactions sociales qui s’y déroulent : l’urbain. » Environnement urbain : cartographie d’un concept de Gilles Sénécal.
Il s’agit d’analyser, sur le long terme, l’impact des facteurs sociaux et environnementaux d’une population urbaine tels que les nuisances, les différentes expositions, les pollutions, …. Ce laboratoire vivant promouvant la science citoyenne et la science ouverte devrait permettre d’améliorer la qualité de vie et les trajectoires de santé et permettre l’accompagnement et l’évaluation de politiques publiques.
Le concept de laboratoire vivant est encore relativement récent mais plusieurs caractéristiques similaires et récurrentes permettent de distinguer cinq éléments-clés :
Un processus de co-création impliquant une collaboration intersectorielle ;
Des citoyens-usagers engagés au cœur de la démarche ;
Une démarche dans un système ouvert ;
Un contexte de vie réelle est privilégié ;
L’objectif poursuivi est le développement de solutions innovantes à des problématiques complexes.
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